1) Dans le cas du contrat à livrer, toute position encore ouverte à l'échéance donne nécessairement lieu à la livraison physique du
sous-jacent, sauf s'il s'agit d'un contrat portant sur un
notionnel, par exemple un contrat de garantie de taux, auquel cas le dénouement se fait par le versement d'un différentiel plutôt que par livraison du sous-jacent. Avant l'échéance, il est possible de dénouer la position au moyen d'un arrangement négocié avec la contrepartie.
2) Dans le cas du contrat à terme, la position est habituellement dénouée avant l'échéance par une seconde opération ayant les mêmes caractéristiques (quantité, montant ou
taux d'intérêt de référence, échéance, sous-jacent) que le contrat initial, mais de sens inverse. Ainsi, les deux opérations s'annulent et la position initiale est alors fermée. Autrement, à l'échéance, le contrat doit faire l'objet d'un règlement soit par livraison, soit en espèces.
3) Dans le cas du contrat d'option, le dénouement peut se faire de trois façons, les deux premières étant au gré de l'acheteur : a) la livraison ou la prise de livraison du sous-jacent par l'exercice de l'option avant l'échéance ou à l'échéance, b) l'abandon pur et simple de l'option à l'échéance, c) la prise de position inverse par la vente ou l'achat d'une option ayant les mêmes caractéristiques que l'option initiale, mais de sens inverse, avant l'échéance; dans ce dernier cas, les deux opérations s'annulent et la position initiale est alors fermée. À ces modes de dénouement, s'ajoute, dans le cas du contrat d'option de gré à gré, l'arrangement négocié avec la contrepartie avant l'échéance.
4) Le terme
liquider s'emploie à l'égard d'une position acheteur. Dans le cas d'une position vendeur, on emploie plutôt
couvrir.